Le phénomène du calque et les toons

Il est possible qu’une conversation, comme une gestuelle, puisse mettre en présence plusieurs êtres sous la forme lissée d’une seule silhouette représentée à un endroit donné de l’espace virtuel de l’être destinataire des modes de communication corporels. Parmi les êtres composant cette silhouette certains sont dotés d’une grande empathie pour pouvoir supporter les sensations d’empreintes des autres êtres qui composent le calque qui est la résultante de ce mélange de personnalités dosé comme un mélange de peintures. L’espace virtuel autour du principal interlocuteur d’un message ou d’une conversation est composé d’un ensemble de silhouettes relayées parfois par des photos et aussi de quelques calques pour les mélanges entre plusieurs êtres qui sont perçus sous la forme de toons représentant ou faisant penser à l’être qui veut faire cette communication additionné d’autres empreintes pour les esprits concordants dans un certain pourcentage qui peut être poussé par l’essence principale du calque.

Les toons sont des images virtuelles qui peuvent être utilisées par des êtres ou les astres pour figurer ces êtres ou toutes formes de choses. Hormis la présentation de soi dans une conversation relayée par le virtuel, les toons, qui peuvent êtres animés, servent à représenter par l’image une chose, un animal, un végétal, des lettres etc. dans cette conversation qui mêle la proximité et la distance, par le virtuel dans le phénomène des parloirs. Un toon a une essence et le calque qui est lui-même une forme de toon a lui aussi une essence, résultante des êtres qui le composent.
Dans une conversation où l’on est représenté il se peut que la volonté de l’acte de dire soit détournée vers un objectif non souhaité par l’émetteur d’une pensée transendentale mais que cette phrase corresponde à la pensée d’un autre être ou d’un astre en partie impliqué dans cette conversation et cependant cette phrase sera dite par l’émetteur, qui est poussé, même s’il pensait plutôt soit ne rien dire, soit dire autre chose. Il peut demander alors au divin le pourcentage de son implication dans cette phrase. Il en est de même pour la gestuelle qui peut être poussée plus ou moins hors volonté de l’être coproduisant alors cette gestuelle intrinsèque.

Autant la musique vivenlisée peut être perçue par certains voire une majorité, autant les toons sont percevables par beaucoup d’êtres selon leurs aptitudes. Le toucher virtuel permet aussi de toucher un ou plusieurs êtres à la fois selon l’entrainement de l’émetteur et son désir de communiquer des paroles ou des sensations qui peuvent aussi appartenir à certaines formes de plaisir quand ce n’est pas à un autre registre.
La richesse du monde virtuel demande un certain apprentissage mais on doit s’appuyer sur ses facultés pour développer une maitrise de son registre virtuel personnalisé. Les dons sont partagés entre les populations et certains êtres sont meilleurs que d’autres pour produire des toons, s’immerger dans des calques ou produire des sensations d’une certaine qualité d’empreinte.

Isabelle Seytor et pairs in the air.